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LE MAHA-BHARATA.

Il reçut de la main d’Indra, sa foudre chérie, et son astra intolérable, et ses tonnerres aux vastes bruits, qui ont pour signes les paons des nuages à la queue rouante.

Quand il eut reçu l’astra, le fils de Kountî et de Pândou se rappela ses frères : Il vécut là heureux cinq années suivant l’ordre de Pourandara. 1791-1792.

Ensuite, le temps venu, après qu’il eut terminé l’étude des armes, Çakra dit au Pândouide : « Apprends, fils de Kountî, apprends de Tchitraséna le chant, la danse et les instruments de musique, imaginés par les Dieux. Acquiers ce qui n’existe pas dans le monde des hommes, et tu posséderas, certainement, ce qu’il y a de plus excellent 1793-1794.

Pourandara lui donna Tchitraséna pour ami ; et le Prithide, s’étant réuni avec lui, se divertit, exempt de maladie.

Ce maître lui enseigna le chant, les instruments de musique et, de plus, la danse elle-même. Néanmoins, irrité jusqu’à la mort contre Douççâsana et Çakouni, le fils de Soubala, ce héros ne voulut pas goûter un divertissement causé par le jeu. Ayant obtenu partout, grâce à lui, un plaisir sans égal, il acquit la science des instruments de musique et une danse Gandharvique et nompareille. 1795-1796-1797-1798.

instruit de plusieurs qualités de la danse, instruit de toutes les qualités, substance des instruments et du chant, le meurtrier des héros ennemis ne goûtait pas cependant une joie parfaite au souvenir de ses frères et de Kountî, sa mère. 1799.

Dans le commencement, Çakra, fils de Vasou, ayant observé que les yeux du Prithide restaient fixés sur Ourvaçî, dit en secret à Tchitraséna : 1800.