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Page:Fauche - Le Mahâbhârata, tome 3.djvu/94

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LE MAHA-BHARATA.

À peine eut-il articulé cette parole, le monarque de la terre, Dhritarâshtra de supplier l’anachorète : « Qu’il n’en soit pas ainsi ! » 380.

Maîtréya dit :

« Si ton fils revient à des sentiments de paix, c’est alors, sire, que la malédiction n’aura pas lieu ; mais, dans le cas contraire, il en sortira son effet. » 381.

Le père de Douryodhana, l’Indra des rois, tenant ses yeux fixés sur Maîtréya, lui dit : « Comment Kirmîra est-il tombé sous les coups de Bhîma ? » 382.

« Je ne te le dirai pas, lui répondit Maîtréya, car ton fils ne veut pas en écouter davantage. Mais voici Vidoura ; il te racontera tout, quand je serai parti. » 383.

À ces mots, il s’en alla comme il était venu, et Douryodhana sortit, tout troublé par la mort de Kirmîra. 384.