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VANA-PARVA.

quelconque babille auprès du Vasoudévide, ce défaut ne peut que lui rapporter l’indifférence. 14,717.

» Offre de différentes manières à manger aux amis de Krishna, à ceux, qui lui sont dévoués ou qui ont pour lui de bons sentiments ; et sois toujours antipathique à ses ennemis, à ses rivaux, à ceux, qui lui sont contraires, et aux fourbes orgueilleux. 14,718.

» Mets de côté l’orgueil et la négligence, qui sont ordinaires aux hommes ; contiens ton naturel et observe le silence. Tu ne dois jamais servir en secret Pradyoumna et Çâmba même, tes deux jeunes fils. 14,719.

» Lie-toi d’amitié avec des femmes vertueuses, éloignées des vices, et de nobles familles : fuis celles, qui sont emportées, adonnées aux liqueurs, grandes mangeuses, méchantes, voleuses ou légères. 14,720.

» Cette conduite procure la renommée, un hymen céleste, le Swarga, et détruit les ennemis. Gagne le cœur de ton époux avec de suaves parfums, avec la beauté des parures et des bouquets précieux. » 14,721.

Après que Djanârddana eut resté là, avec les magnanimes fils de Pândou, Mârkandéya et les autres brahmes, occupé de ces narrations charmantes ; après qu’il eut fait avec eux cet entretien, Kéçava eut le désir de remonter dans son char, et appela Satyâ. 14,722-14,723.

Elle d’embrasser alors la fille du roi Droupada, et de lui adresser ces paroles gracieuses, recueillies et conformes à son caractère : 14,724.

« Krishnâ, n’aie pas de chagrin, ni de trouble, ni de soucis : tu jouiras de la terre, vaincue par le bras de tes époux, semblables aux Dieux. 14,725.

» Les femmes, qui sont douées d’un tel caractère, qui