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AVANT-PROPOS.


Nous avons l’honneur d’offrir au public savant ce volume septième, qui est plus correct, nous le croyons, du moins, que les tomes précédents ; avantage, que nous devons à notre édition de Bombay. Elle nous a permis de comparer ensemble deux textes, de rectifier l’un par l’autre, et d’apercevoir, du plus simple coup-d’œil, les fautes, qui s’étaient glissées dans l’impression de Calcutta.

Tandis que nous prenions si gratuitement tant de peines, il a paru dans la Revue de la Société asiatique, ou il va paraître, quelques pages écrites, nous a-t-on dit, hostilement contre cette traduction.

Hostilement ! Nous avons donc un ennemi, nous, qui ne pensions pas en avoir ?

Quel mal ce livre a-t-il fait, soit à la société, soit à la patrie, soit à l’avancement des lettres, soit à vous-même ? Il y a des fautes ! direz-vous. Mais qui n’en a point ? Quand vous aurez feuilleté aussi longtemps que nous les patriarches de notre science, vous trouverez qu’on peut reprocher des oublis, des inadvertances, des imperfections à Wilson, à Bopp, à Westergnard, à Bohtlingk et Roth eux-mêmes.