» Cet archer formidable, vivant au milieu des périls, qui moissonnait de ses flèches sur le plus grand des chars les têtes des ennemis ; 518-519.
» Qui, à l’aspect de la grande armée des Pândouides, inabordable comme le feu de la mort, ne cessait d’opposer les efforts aux efforts de ses rivaux. 520.
» Mais, quand il eut reculé dix jours la perte de l’armée, ce destructeur des armées ennemies, descendit, comme le soleil, à son couchant, ayant accompli une œuvre bien difficile à faire. 521.
» Lui, qui, aussi immuable qu’Indra, et faisant plus que sa promesse indigente de dix mille, immola dans la bataille sous la pluie de ses flèches dispersées cent millions de combattants ; 522.
» Il est, comme un arbre, que le vent a rompu, couché sur la terre ; sort, que ce fils de Bharata ne méritait pas sur le champ de bataille ! 523.
- » Comment, à la vue du fils de Çântanou, l’armée des Pântchâlains a-t-elle pu frapper ici Bhîshma au courage épouvantable. 524.
» Comment les enfants de Pândou ont-ils soutenu la bataille contre Bhîshma ? Comment Bhîshma n’a-t-il pas vaincu, Sandjaya, Drona respirant l’air du ciel ? 525.
» Comment Bhîshma, le plus vaillant des guerriers est-il tombé dans la mort, quand il avait près, de lui Kripa et le fils de Bharadwadja ? 526.
» Inaccessible aux Dieux mêmes et monté sur son char, comment Bhîshma dans la guerre a-t-il été frappé à mort par Çikhandi le Pântchâlain ? 527.
» Dis-moi, héroïque Sandjaya, comment fut blessé dans la bataille ce Bhîshma, né dans la famille des héros, qui