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CONCLUSIONS


La révulsion et la dérivation doivent être confondues.

La révulsion est d’autant plus active que son siège est plus rapproché de l’organe malade.

Il faut éviter d’exaspérer les organes précieux atteints de maladie.

S’il est utile d’obtenir une modification définitive du système circulatoire, il faut agir loin du mal.

L’action qui doit révulser doit être plus intense que celle qui doit disparaître,

L’action révulsive doit être d’autant plus prolongée que la maladie est plus chronique.

Le révulsif choisi doit agir dans le sens du symptôme dominant de la maladie.

Pour favoriser l’action des révulsifs, on doit employer d’abord les antiphlogistiques, saignées, calmants, etc., à moins de contre-indications.