que et détruit le Cercle de l’Union Civique. — 1er septembre : Zerloff, chef de la police de Brelaia, a été assassiné. — 2 septembre : Tentative manquée sur Stambouloff, ministre bulgare. — 18 septembre : Le général Bogron, ex-président de la République de Honduras, est tué dans son bureau. — 1er octobre : Près de Reichenberg, en Bohême. Tentative à la dynamite, sous le viaduc de Rosenthal, pour faire sauter le train impérial dans lequel était l’empereur François Joseph. (Le train impérial avait devancé l’heure.) — 17 octobre : Le directeur des usines de Sclessin, près Liége, reçoit deux balles de revolver d’un ouvrier congédié. — 21 octobre : Nouvelle attaque manquée, au revolver, sur Stambouloff. — 20 décembre : À Paris. Quatre bombes sont déposées sur le seuil de la porte de Berthelot, juge d’instruction. En aboyant, son chien donna l’éveil. — 25 décembre : À l’église San André à Valencia. Pendant la messe, quatre pétards font sauter la chapelle de la vierge et le maître-autel.
1892, Janvier : Les anarchistes à Xérès attaquent la prison pour délivrer les prisonniers, ils sont repoussés et eurent 3 morts. — 17 janvier : Un étudiant tire trois coups de revolver sur le gouverneur de Kazan (Russie). — 12 février : Par protestation contre les condamnations de Xérès (Espagne). Une bombe explose devant la maison habitée par le Consul d’Espagne à Lisbonne. — 14 février : 35 kilos de dynamite sont dérobés à Soisy-sous-Étiolle. — 17 février : À Potenza. Trouvant les impôts trop lourds, la population a brûlé les archives communales Un gendarme fut tué. — 25 février : Voulkoviche, représentant de la Bulgarie à Constantinople, est frappé d’un coup de yatagan. — 27 février : À Berlin. Dans une manifestation contre les brutalités policières, trois magasins sont dévalisés dans la Kœpniker-Strasse. — 1er mars : À l’hôtel Sagan, rue Saint-Dominique (Paris). Explosion d’une bombe de dynamite. 300 carreaux sont brisés, vases et pendules sont réduits en pièces. — 15 mars : Place Lobau, Paris, à la caserne de la garde, explosion de dynamite, 12 fenêtres sont brisées. — Mars : Attentat à l’hôtel du conseiller à la cour, Benoist, 136, boulevard Saint-Germain (Paris). Ce magistrat avait présidé, avec une partialité révoltante, les débats de l’affaire Decamp. — Mars : Un pétard de dynamite éclate rue Montmartre, un deuxième rue de Provence, un troisième, rue Alibert (Paris). — 27 mars : À 8 heures du matin, au 39, de la rue de Clichy, à l’angle de la rue de Berlin (Paris), éclate une formidable détonation de dynamite qui ébranle tout le quartier, la panique est générale, l’escalier est complètement détruit. Au premier étage habitait Guillaume, avocat à la Cour d’appel, au quatrième étage habitait le substitut Bulot qui s’était montré impitoyable dans les procès des anarchistes. — 17 avril : À Liège (Belgique). Explosion dans la maison de l’avocat général Beljens, lequel avait requis contre les anarchistes. — 25 avril : Boulevard Magenta, à Paris. Une formidable explosion fait sauter le restaurant Véry, dans lequel, par une dénonciation du garçon, avait récemment été arrêté Ravachol, il y eut des dégâts considérables et six victimes dont Véry. — 28 avril : Attentat à la dynamite dans l’église de Monterotondo, près Rome. — 1er mai : À Liège, trois explosions : contre le président du Sénat ; dans une église ; chez un noble. — 12 mai : Lens (France). Une cartouche de dynamite démolit la maison de Cappelier, sous-chef des ateliers des mines. — 10 juin : Barcelone. Des grévistes attaquent la maison d’un avocat et celles des patrons. — 15 juillet : Explosion dans le chœur de l’église Saint-Martin à Liège, des vitraux sont brisés. Autre explosion à Liège dans la maison de M. Minette, dégâts considérables. — 20 juillet : À San Andrès Palomar. Les ouvriers en grève font exploser la dynamite chez un directeur de fabrique. —
1893, 10 janvier : À Gelsenhirchen. Les ouvriers mineurs en grève font partir deux cartouches de dynamite devant les hôtels des directeurs. — 22 janvier : À Rome. Un pétard éclate sous une fenêtre de l’hôtel d’Angleterre, un des plus riches de la ville. — 11 février : À Rome. Pour commémorer l’anniversaire de Xérès. Une bombe explose devant la porte du commissaire de police. Une autre partit devant le poste de gendarmerie. — 14 février : Jemeppe. Attentat au château du directeur d’un établissement industriel. — 21 février : Rome : Attentat au fulmi-coton contre la maison de Ferri. — 10 mars : Rome. Une bombe éclate chez Cavalieri, directeur du journal Crédit et Commerce. — 12 mars : En Espagne, à Pola de Lena : Une cartouche de dynamite éclate devant la maison d’un juge. — 21 mars : Rome. Un pétard explose sous la porte du palais du marquis Sacchetti, camérier du pape. — 22 mars : Moscou. Andrianoff pénètre dans le cabinet de l’ancien maire de Moscou, Alexejeff, et lui tire trois coups de revolver ; il est mortellement atteint. Andrianoff se venge d’une condamnation injuste prononcée par ce maire. — 20 mai : Gladstone se rend à Chester. Une pierre est lancée sur son wagon et en brise les vitres (Angleterre). — 28 mai : Potsdam. Une cartouche de dynamite fait sauter le dépôt des munitions militaires. — 17 juin : Goron et ses agents voulant arrêter Mauduit, soupçonné de faux-monnayage, ce dernier prit son revolver et visa le chef de la sûreté, les agents détournèrent l’arme. — 21 juin : Alvarez, rédacteur du journal Anarquia, dépose un engin pour