que lorsque les aliments ingérés contiennent une trop grande proportion de silice, de carbonate de chaux, de magnésie, etc., relativement aux besoins de l’organisme, et que celui-ci est saturé de ces sels introduits dans le système circulatoire, l’absorption ne peut pas se faire, et ces sels, éliminés par les reins, traversent l’appareil excréteur et y forment les concrétions que nous avons étudiées dans la description des calculs. Il est donc évident qu’il existe une relation directe entre la formation des calculs urinaires et le mode d’alimentation auquel sont soumis les animaux.
En outre, il existe une autre cause qui vient agir sur l’économie en poussant des calculs, déjà formés à l’intérieur de la vessie, dans le canal de l’urètre, et, par suite, donner lieu à la manifestation de la maladie. Cette cause, d’après une remarque de M. Serres, est l’administration d’une grande quantité de maïs-fourrage que l’on donne aux animaux ; dans le Midi, vers la fin d’août et le courant de septembre. Cette nourriture augmente considérablement la sécrétion de l’urine (trois fois plus que lorsque les animaux sont nourris au sec) ; condition favorable pour la pénétration des calculs dans le canal de l’urètre.
Les boissons prennent une grande part dans les causes qui provoquent les calculs des voies urinaires. En effet, de quelque provenance que soient les sels introduits dans l’économie, de leur présence constatée résulte la maladie. Supposons une