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Page:Faurie - De l’affection calculeuse des voies urinaires du bœuf.djvu/36

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acquis un volume considérable, il ne serait pas impossible, par l’exploration ou la palpation des reins, de constater dans ceux-ci la présence des calculs ou au moins d’avoir de fortes présomptions sur leur existence. Un signe très important et d’un grand secours pour éclairer la nature de la maladie, est la présence à l’entrée du fourreau, ou sur les poils qui garnissent son entrée, de petits graviers plus ou moins volumineux. Ce signe n’est malheureusement pas toujours constant, mais quand il existe on est à peu près sûr qu’il existe des calculs dans une ou plusieurs des divisions de l’appareil urinaire. Quelquefois aussi les urines sont modifiées, fortement chargées, sédimenteuses, ou bien elles renferment des débris calculeux.

II. calculs uretéraux.

Les calculs des uretères, très rares chez les animaux, proviennent constamment des reins, ils produisent des effets variés selon leur volume, leurs aspérités et les obstacles qu’ils apportent au cours de l’urine. Quand ils existent, ils existent ordinairement d’un seul côté. S’ils sont d’un petit volume, ils ne séjournent pas longtemps dans l’uretère, ils sont entraînés dans la vessie par le courant de l’urine ; mais s’ils sont volumineux, ils gênent le passage de l’urine et provoquent des symptômes qui sont très analogues à ceux des calculs rénaux.