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La rétention d’urine est complète ou incomplète suivant que les deux uretères ou un seul sont obstrués. Si on pratique la fouille rectale, et qu’on ait assez de tact, et d’habileté, on peut s’apercevoir qu’il y a dilatation de l’uretère entre le calcul et le rein, douleur et dureté au point où le calcul est arrêté.

III. calculs vésicaux.

Les symptômes des calculs vésicaux ne sont réellement bien apparents que lorsque ces derniers se sont engagés dans le col de la vessie, de manière à empêcher le libre écoulement de l’urine. Tant qu’ils restent dans l’intérieur de la vessie ou que leur diamètre est assez petit pour leur permettre de franchir, sans difficulté, les flatuosités du canal de l’uretère, et être entraînés au dehors par le courant urinaire, ils ne donnent lieu à aucune manifestation morbide ; les sensations qui résultent de leur présence n’étant pas douloureuses.

Mais lorsque les calculs vésicaux sont nombreux et ont acquis un certain volume, ils peuvent obstruer, plus ou moins complètement, le passage de l’urine, et provoquer par conséquent des symptômes plus ou moins graves. Lorsque le passage de l’urine n’est pas entièrement interrompu, les seuls phénomènes appréciables que l’on observe sont parfois le rétrécissement du filet de l’urine, ou bien encore