Page:Fayol, Henri - Administration industrielle et générale, 1917.djvu/90

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Avec le chef initial C 4 , de. 3.840 - C 5 , de. 15.360

— . . C 6 , dë. 61.640

— C 7 , de. 245.760

— C 8 , de. 983.040

— C 9 , de.. 3.932.160*

— C !0 , de. 15.728.640

— G 11 , de. 62.914.560

— C 12 , de. 251.658.240

Je cite ces chiffres— qui sont ceux d’une simple progression géométrique dont le premier terme est 15 et la raison 4 — afin de montrer que le mode de développement ordinaire du corps social so prête bien au groupement d’un nombre quelconque d’agents, et que le nombre de degrés hiérarchiques des plus grandes affaires est assez limité. Si on marquait chaque degré hiérarchique par un galon, le nombre des galons des plus grands chefs d’industrie ne dépasserait pas huit ou neuf et celui des plus grands chefs politiques ou religieux, dix h douze.

Le corps social de toutes les sortes d’entreprises se constitue de la même manière que celui des entreprises industrielles, de sorte que, au même degré de développement , tous les corps sociaux se ressemblent. Cette ressemblance s’explique par l’identité des fonctions dans les entreprises de même espèce, ou par l’existence d’une majorité de fonctions semblables dans les entreprises d’espèce différente. Elle est complète dans les entreprises de même espèce ; incomplète, mais encore très marquée, dans les autres. Comme exemple voici deux tableaux (n° 7 et n° 8) représentant les cadres de deux entreprises industrielles de nature différente — une mine de houille et une usine métallurgique

— occupant chacune de mille à deux mille ouvriers.