Page:Feer - Contes indiens, 1883.djvu/243

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l’amrita, rendit le sentiment à toute l’armée de l’auguste Vikramâditya, puis s’en alla. Les gens de cette armée, semblables à des gens réveillés de leur sommeil, commencèrent à faire entendre leur murmure habituel. Le roi Vikramâditya, extrêmement satisfait de ce que les gens de son armée avaient recouvré le sentiment, s’en retourna dans sa ville avec ses troupes.

« Dis maintenant, eh ! roi Bhoja ! Si tu as une munificence semblable à celle de l’auguste Vikramâditya, alors tu peux t’asseoir sur ce trône. »

Après avoir entendu ce récit de la vingt-troisième figure, l’auguste roi Bhoja, ce jour-là encore, préféra s’abstenir.