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VI
PRÉFACE.

Eugène Burnouf n’a jamais cessé, pendant toute sa vie, d’être occupé de ces études, si neuves qu’au commencement tout était à faire et qu’il dut se forger à lui-même ses instruments de travail, grammaires et dictionnaires[1]. Dès 1826, sa correspondance avec Christian Lassen est remplie des plus curieux détails sur ses études zendes ; l’édition du Vendidad-Sadé paraissait en 1829 ; le Commentaire sur le Yaçna en 1833, et dans le volume 13 de la Collection on trouve la suite des Études sur la langue et sur les textes zends, publiées dans le Journal asiatique de 1840 à 1850 et peu après réunies en un volume. Le paragraphe 29, dont le manuscrit, prêt pour l’impression, est contenu dans ce volume 13, est la suite immédiate du paragraphe 28 qui termine le dernier article du Journal asiatique.

Un volume vraiment admirable, c’est celui qui porte dans cette série le n° 15 et le titre de « Commentaire sur le Vendidad-Sadé. » Composé en 1828, il contient une multitude de recherches, d’analyses, de découvertes, d’où est sorti le « Commentaire sur le Yaçna. » De ces travaux si abondants et de premier jet, l’auteur a extrait un fragment (du feuillet 7 au feuillet 24) qu’il a publié dans le Journal asiatique, 1829, t. 1, sous le titre de : Extrait d’un commentaire et d’une traduction nouvelle du Vendidad-Sadé.

  1. Voir la Préface du Commentaire sur le Yaçna.