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Saint-Basile et mourut avant le milieu du 12° siècle. On a de lui des ~MH~/e~ qui vont jusqu’à la mort d’Alexis Comnène en m8. Cette histoire a été continuée par Nicétas Choniate, {usqu’en i2o5. C’est une compilation indigeste telle qu’on pouvait l’attendre d’un Grec aussi crédule qu’ignorant. Il est insupportable lorsqu’il ne copie pas Dion cependant il peut être utile pour l’histoire de son temps. La meilleure édition de son ouvrage est celle du Louvre, t686 et 1687, a yo). in-fol. Le président Cousin en a traduit en français ce qui regarde l’histoire romaine. On a encore de Zonare des Commentaires sur les C< ! f ! OfMdes ~~o<ye~ et des Conciles, Paris, 1618, iu-fol. ; et quelques traités peu estimés. ZONCA (Victor), habile. mathématicien d’Italie, du iy° siècle, se livra particulièrement à la mécanique et à l’architecture et y réussit. It avait un talent particulier pour inventer de nouvellesmachines. It publia ses inventions dans un ouvrage imprimé à Padoue 1621, In-foL, sousce titre Novo Theatro <~tMachini et.E~K : H. ZOPYRE, l’un des courtisans de Darius, fils d’Hystaspes vers l’an 520 avant J.-C., se rendit fameux par le stratagème dont il se servit pour soumettre la ville de Babylone, assiégée par ce monarque S’étant coupé le nez et les oréittes, it se présenta en cet état aux Babyloniens, en leur disant que Mc’était x son prince qui l’avait si cruellement omattraité.N Les Babyloniens, ne doutant point qu’il ne se vengeât, 1 lui confièrent entièrement la défense de Babylone, dont il ouvrit ensuite tes portes à Darius après un siège de vingt mois. Ce. prince lui donna en récompense le revenu de la provincedeBabytone, poureo jouirpendant toute sa vie ; ce ne fut pas assez des récompenses, il y ajouta des distinctions et des caresses. H dit souvent qu’il aM ! ercH<mieux avoir Zopyre non mutilé, oMeM’K~<Babylones. Cependant le stratagème qu’il avait imaginé et dont il eut le courage d’être la victime, a quelque chose d’ignoble, de contraire à la bonne foi, et je ne sais quoi de tâche qui ne semble pas mériter l’admiration qu’on lui a prodiguée.

ZOROASTRE, philosophe de l’antiquité, que les uns font plus ancien qu’Abraham, et que d’autres reculent jusqu’à Darius, qui succéda à Cambyse. Huet prétend qu’il n’est point différent de Moïse Grégoire de Tours croit qu’il est le même que Cham, et observe que Zoroastre signifie Etoile vivante ; l’abbé Banier conjecture que c’est MesraYm ; et Justin, dans son Abrégé de Trogue Pompée le fait roi des Bactriens enfin d’autres le disent disciple d’Elie ou d’Elisée. Les sectateurs de Zoroastre subsistent encore en Asie, et principalement dans la Perse et dans les Indes. Ils ont pour cet ancien philosophe la plus profonde vénération, et le regardent comme le grand prophète que Dieu leur avait envoyé pour leur communiquer sa loi. Ils lui attribuent même un livre qui renferme sa doctrine. Cet ouvrage, apporté en France par M. Anquetil, a été traduit par le même dans le recueil qu’il a publié en, 1770, sous le nom de Zend-Avesta, 3 vol. in-4. L’original a été déposé à la bibliothèque royale. Si on en croit M. Meiners dans un Mémoire lu à t’académie de Goettingue le 18 septembre 1779, cet original, rédigé à l’instance de M. Anquetil par