Page:Feller - Dictionnaire historique - 1818 - T08-SAA-ZYP.djvu/712

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ZUR ~o6 ZUR orateurs et imitateurs de leurs vincieuscsdivinités. " n ZUINSKI. ~~es DÉMÉTRtus GKtSKA. ZUMB.O (Gaston-Jean), sculp- teur, né à Syracuse en 1656, demeura long-temps à Rome, et passa de là à Florence, où le grand-duc de Toscane le’reçut avec des marques de distinction. H y exécuta un ouvrage fameux, appelé la Cbrrhzto’M, admirable pour la vérité, l’intettigcnce et les connaissances qui s’y font remarquer. Ce sont cinq figures coloriées au naturel.. La i" .représente un homme mourant ; la 2% un corps mort ; la 3’, un corps qui commence à se corrompre ; la un corps qui est corrompu ; la 5% un cadavre plein de pourriture et mangé des vers ouvrages aussi propres à diriger les gens de fart, qu’à produire dans t’esprit de l’homme des idées sombres et salutaires. On conserve cet ouvrage dans le célèbre ~cabinet de Médicis, à Florence. H fit aussi quelque séjour à Gèues, et et y fit admirer ses talens. Il mourut àParisent~ot. ZURITA. ~oyez SuRtTA. XUK-LAtJBEN (Oswald de), de l’ancienne maison de la Tour-Châtillon en Valais, mortàXugen t5/{g, à 72 ans, fut capitaine de 3oo Suisses au service des papes Jules II Léon X, et de Maximitien Sforce, et se signala aux batailles de Novarre, de Ravenne, de Bettiuzone, etc. II passa en cette qualité dans les armées de François 1, roi de France, après la bataille deMarignan. Il fut majorgénéral des troupes du canton de Zug, en i53i, à la bataille de Cappet où Zuingle fut tué, et contribua beaucoup à fixer la victoire dans cette mémorable.journée. Son fils, Autpine de ZuR-LAUBEN, capitaine en y<ance, au service de Cttartes IX t recuttro’sbtessuresà)abata !))ede Dreux. H fut de la cétébre retraite de Meaux, et se trouva aux batailles de Saint-Denis, de Jarnac et de Moncontour. 11 termina sa carrière à Zug en i586, à8~ans,après avoir rempli les premières charges de son canton. ZUK-LAUBEN (Conrad de ) cousin issu de germain du précédent, mort à Zug en 162~, à 5~ ans, fut chevalier de Saint-Allchet, chef du canton de Zug, et capitaine au régiment des Gardes Suisses. I) servit sa patrie et la France comme guerrier et comme négociateur. H est auteur d’un traité imprimé De Concordia Fidei, ou il démontre que la tranquillité des Suisses dépend de t’étabfissementdeia seule Religion catholique’ dans leurs cantons. Effectivement, depuis l’introduction des nouvelles sectes, cette république a étë ptusieurs fois dans les plus grandes agitations, et souvent à un doigt de sa perte. L’on y a vu couler comme dans le reste de l’Europe, où l’antique religion a été ébrantée, des fleuves de saug qu’on ne peut se flatter de ne pas voir couler encore à la première occasion où le fanatisme enflammera les esprits.–Son fils, Béat de ZUR-LAUBEN, fut comme lui le chef du canton de Zug et capitaine au régiment des Gardes Suisses sous Louis XIH. H fut, en i63~ l’un des trois ambassadeurs catholiques envoyés à ce monarque. Le canton de Lucerne reconnut ses services, en accordant, à lui et à sa postérité, le droit perpétuel de bourgeoisie dans sa vittc capitale. Les cantons cathoHquestuiavaient donné les titres de Père de la Patrie et de Colonne de la Religion. On a de lui le détail de toutes ses négociations depuis 1620 jusqu’en iti5g. H mourut à Zugen i663, âgé de 66 at)s.–Son.nts a !ne, Béat-Jacquet