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LA CANNE

par la courroie, ou bien on les porte en mains jusqu’à ce que leur emploi soit devenu nécessaire. Une paire de cannes doit être de
MODÈLES DE CANNES (FERRURES, BOIS ET RAQUETTES VARIÉES).
préférence plus courte qu’une canne unique, et elles ne doivent arriver dans ce cas que jusqu’à la poitrine.

Quand on gravit une montagne, on facilite sa marche en appuyant dans la neige avec celle qui se trouve du côté du pied inférieur, ainsi qu’avec une canne de promenade. C’est une façon très agréable de procéder, surtout lorsque le bâton est à sa partie supérieure bien arrondi et bien poli. D’ailleurs, avec le temps, le skieur apprendra de lui-même bien d’autres petits détails avantageux ; il en ressentira ainsi plus de satisfaction. Un ouvrage sur le ski doit stimuler seulement et donner une règle de conduite ; il doit laisser au lecteur et au skieur le soin de régler le reste. En particulier, les petits disques des cannes offrent de bonnes occasions d’exercer la réflexion de chacun et doivent empêcher celles-ci d’enfoncer dans la neige. Comme elles sortent de la fabrique, elles ne sont pas, en effet, toutes sans défauts. Une occupation utile et amusante, durant une ennuyeuse soirée d’hiver, consiste à consolider, avec des courroies graissées ou un fil de fer galvanisé, ces disques de roseau, de gutta-percha ou d’aluminium. Ils doivent être fixés solidement au bâton mais sans raideur, de façon que, même quand le bâton est incliné, comme par exemple, lorsqu’on se pousse en plaine dans une course

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