près de mon lit et cacher sa tête sur mon épaule et pleurer alors en me disant :
— Pauvre chère femme !
Je me souvenais aussi de sa joie lorsqu’il vint à côté de la garde, qui m’apportait l’enfant. — C’est une petite fille, chérie, elle est si gentille, elle a une petite bouche et de longs cheveux — et…
— Du calme… pas d’émotions, interrompit le docteur.
Et le nouveau père s’en alla tout penaud derrière la garde, en lui répétant à chaque instant :
— Prenez bien garde…
… — Comment te trouves-tu ? interrompit à ce moment-là, ma mère, qui s’était approchée de mon lit.
— Très-bien, merci, bonne mère.
Elle me prit la main, qui était toute pâle et trans parente, et…
— Tu n’as besoin de rien, petite maman ?
Je levai vers elle mes yeux fatigués, et la voyant sourire, de ce bon sourire des mères heureuses, en me montrant des yeux le petit berceau :
— Je suis si heureuse, bonne mère ! murmurai-je en fondant en larmes.