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la raison, c’est qu’il est pour notre wallon ce qu’Athènes était pour le grec, Rome pour le latin et ce qu’est Paris pour le français. La comparaison n’est peut-être pas modeste, mais elle est juste : Liège, en effet, n’est-elle pas le centre de la famille wallonne ?

Un mot encore. Nous supplions le lecteur de nous pardonner les erreurs ou les conjectures qu’un peu plus de recherches ou de soins nous auraient fait facilement éviter. Nous avouerons humblement que l’origine de cette dissertation est entachée d’un grand vice : c’est qu’elle était destinée au feuilleton, et l’on sait ce que sont les œuvres qui doivent passer par cette méchante filière. Ce travail, fait à la légère, n’avait qu’un but, celui de provoquer des discussions ou la publication d’ouvrages wallons. Cette intention est louable : qu’elle soit notre excuse. Elle sera, nous n’en doutons point, reçue avec bienveillance. Le