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conséquent nous sommes un pauvre homme en fait d’étymologies miraculeuses et de philologie transcendante : nous ne prétendons pas prouver qu’alfana vient d’equus. On ne doit donc point ici compter sur une savante analyse philosophique du langage liégeois, si riche et si varié. Nous n’avons pu qu’effleurer ses origines.

Enfin, nous prévenons d’avance le lecteur, qui s’en apercevra bientôt du reste, que ces recherches nous ont fort ennuyé, d’abord, par les contradictions que l’on rencontre dans les historiens, ensuite, par la discussion grammaticale, genre d’études fort peu attrayant. Nous ne demandons qu’une chose : c’est qu’on soit indulgent, et qu’on essaie de comprendre ce que parfois nous avons essayé de faire entendre.

On remarquera que dans cette dissertation nous avons toujours suivi le dialecte de Liège :