aussi qu’habitent les notables du comté, attirés par les avantages qu’offre la position centrale de la ville.
Du débarcadère, monseigneur de Sidyme se rend directement à l’église, suivi d’une foule de catholiques et de protestants. Comme il est sept heures du soir, il est forcé de congédier les assistants après leur avoir adressé une courte exhortation.
À notre grande surprise, le presbytère, que nous pensions trouver désert, a été meublé et préparé pour six ou sept voyageurs. Les chambres renferment des lits resplendissants de blancheur ; dans la large cheminée pétille un bon feu, autour duquel s’empressent plusieurs matrones du lieu, armées d’ustensiles de cuisine ; tout nous annonce que nous trouverons le souper et le coucher, sans être obligés de retourner à la goëlette. Ces préparatifs sont