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OPUSCULES

LOUIS-OLIVIER GAMACHE


I



D ans les premiers jours de septembre, 1852, je m’embarquais sur la Doris, afin de visiter, pour la première fois, les côtes désertes et inhospitalières de l’île d’Anticosti. Peu élevée, bordée de récifs et souvent couverte de brumes épaisses, cette terre est fort dangereuse pour les bâtiments qui entrent dans le