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Page:Ferny - Chansons de la roulotte, 1900.djvu/112

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ROYAL RECEPTION

(I)

ou
ZUT ALORS !… ÇA N’ÉTAIT PAS LUI !…

À Gustave Babin.


I

 
Le roi de Siam, en son pays
S’étant payé nos têtes[1],
Annonce qu’il vient à Paris
Se fair’ donner des fêtes.
« Un homm’ qui s’f… d’moi !
Dit le peuple-roi,
Voilà quéqu’ chos’ de rare ! »
Et tout l’tremblement
Du Gouvernement
Va l’attendre à la gare.

(I) Texte anglais. Prononcez : Royal Ricepsheune.

  1. On sait toutes les difficultés que nous avait créées en Extrême-Orient, à l’instigation de la Grande-Bretagne, cet asiatique d’éducation tellement anglaise qu’il avait l’air d’un groom de chez Maxim’s. « Ah ! quel anglo-siamois ! » s’écriait le consul de France à Bangkok, en expliquant la situation à M. Doumer qui venait d’arriver en Indo-Chine. A quoi M. Doumer, en sa qualité d’ancien hydropathe, répliqua finement : « Vous voulez dire : quel siamo d’Anglais ! »