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Malgré douleur et peine
Je les aime toujours.
Leurs talens que j’admire
Composent mon bonheur ;
Car l’un me fait sourire,
L’autre touche mon cœur,

Quels charmes sont les vôtres !
Chacun les peut sentir.
Ah ! de l’esprit des autres
Je me borne à jouir.
En reprenant ma lyre
Au déclin de mes jours,
Je pourrois trop médire
Du monde et des amours.


MES DERNIERS ADIEUX

À LA CAMPAGNE.


Non, non, la vieillesse
N’aime plus les champs.
C’est à la jeunesse,
Ce n’est qu’aux amans,
Qui chantent sans cesse
Plaisirs et tendresse,
À chérir les bois,
Les prés, la fougère ;
Alors tout sait plaire,
Pan de son hautbois
Soutenant la voix
De sa belle amie,