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Page:Ferrier - La Marocaine.pdf/19

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FATIME.

Eh bien ! ça ne prouve rien du tout, ça, général, ça ne prouve absolument rien !

DUETTO.
OTTOKAR.
––Quoi ! vraiment ?
FATIME.
––Quoi ! vraiment ? Rien du tout !
OTTOKAR.
––Quoi ! vraiment ? Rien du tout ! Cet air-là ?
FATIME.
––Quoi ! vraiment ? Rien du tout ! Cet air-là ? Croyez-moi !
OTTOKAR.
––Ce minois ?
FATIME.
––Ce minois ? Sur l’honneur !
OTTOKAR.
––Ce minois ? Sur l’honneur ! Et ces yeux ?
FATIME.
––Ce minois ? Sur l’honneur ! Et ces yeux ? Sur ma foi !
––––––Tout ça ne prouve rien de rien !
OTTOKAR.
––––––Eh ! bien, c’est bon ! eh ! bien, c’est bien !
I
OTTOKAR.
––––––Donc, pour les mœurs et la tenue.
––––––Ma charmante, à toi le pompon !
FATIME.
––––––Parole, je suis ingénue
––––––Comme un petit, petit poupon !
OTTOKAR.
––––––Et malgré que ta destinée,
––––––Souvent, dans les camps s’écoula ?