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OTTOKAR.
Un autre amour !… Attalide ! élevée dans la retraite la plus sévère !.. Mais la voici… la voici !
Attalide entre.
ATTALIDE.
Vous m’appeliez, mon père. (Elle aperçoit Sélim.) Ah ! Sélim !
Elle se jette dans ses bras.
SÉLIM.
Chère Attalide !
OTTOKAR.
Qu’est-ce que c’est que ça ? Ah bien ! pour une fille que j’ai élevée dans la retraite la plus sévère !… Qu’est-ce que c’est que ça, mademoiselle… ?
ATTALIDE.
Ça ?… Je vais vous le dire !
COUPLETS.
I
- C’est mon amoureux !
- Mon petit papa, je vous le présente,
- Les traits sont charmants, la mine est plaisante,
- Le cœur à la fois tendre et valeureux,
- Et je vous promets d’être obéissante.
- Si vous me donnez à mon amoureux !
II
- C’est mon amoureux !
- Je l’aurais aimé, pauvre et sans noblesse ;
- Il a de grands biens, et c’est une altesse,
- Et pour un papa le choix est heureux !
- Vous ne sauriez trop louer ma sagesse,
- Faites bon accueil à mon amoureux !
SÉLIM.
Et maintenant, vous savez tout ! Voulez-vous livrer votre fille ?
ATTALIDE.
Me livrer ? À qui ?