Page:Ferron - Le régime municipal de l'ancienne Ville de Luxembourg, 1861.djvu/20

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excepté (Décl. du 5 février 1759.) de faire des gagemens 7 sols ; — de chaque charriot ou haute charrette venant au poids bannal conduit par des marchands étrangers, chargés de vins, eau-de-vie, vinaigre, poterie, ou marchandises de vaisselle, de terre, de grez ou de faience, verres ou bouteilles 7 sols, et d’une charrette 3 et ¹⁄₂ sols, et les marchands qui viennent avec d’autres marchandises lui paieront 2 sols ; — ceux qui se placent devant le poids bannal avec du lin et du chanvre à vendre lui paieront 1 sol ; — deux sols de tous étrangers ou non bourgeois, excepté ceux dits les frendienſtleuth, qui exposent des gamelles, cuillers de bois, hottes et paniers à vendre : — les colporteurs qui roulent parmi la ville avec des verres et autres marchandises à vendre lui paient pour ladite permission deux sols, excepté des vendeurs d’allumettes qui ne paient qu’un sol ; — les français et lorrains qui portent des denrées de bouche à vendre lui doivent un sol, et les coquetiers ne paient rien ; — il lui vient un fromage de chaque panier de heverling, et une livre de cérises de chaque panier excepté celles qui se vendent par des bourgeois et les susdits frendienſtleuth, et de tous les étrangers venant avec des citrons ou oranges à vendre ils doivent lui en donner un ; — le droit des jeux publics sur la juridiction de la ville pour la permission est à convenir de la part du justicier d’avec celui qui a donné à jouer, excepté qu’ez jours de la franche foire ledit droit et permission compétent au fohr-maître, et d’un jour après la franche foire ledit droit vient à la confrérie de St. Sébastien réservé d’un jeu qui se nomme le premier jeu dont le droit vient audit justicier ; — de chaque marchand qui étale de sa marchandise à la foire après la franche foire, il tire un sol par jour ; — pour chaque permission qu’il donne d’étaler des marchandises ou