transport sept escalins, et cinq escalins de chaque réalisation. Le chauffage fourni au clerc-juré est évalué à 42 fl. ; les étrennes à 21 fl. » (Déclaration du 29 novembre 1774.)
CHAP. VI.
Le Syndic de la ville.
Les attributions du syndic n’étaient pas de judicature.
« Son emploi ne consiste uniquement que dans
le cérémoniel soit pour faire un complément et présenter
au nom de la ville les vins d’honneur, prélire
le serment au justicier à son institution qu’il prête
entre les mains du Gouverneur, et autres actes
pareils ; les autres fonctions dudit syndic consistent
à prêter son ministère d’avocat pour les causes esquelles
tant ledit Magistrat que la bourgeoisie peuvent
être vexés, et son attention particulière est de ménager
l’union des deux corps pour le plus grand
bien du royal service et du public. » (Représentation
au Gouverneur par Jacques-Augustin Dumont, échevin
et syndic de la ville, du 10 octobre 1764.)
Le Magistrat nommait le syndic de la ville. C’est ainsi qu’il nomma Christophe Buschmann au quinzième siècle, le premier syndic de la ville mentionné dans les archives du secrétariat de la ville. Toutefois les maîtres des métiers revendiquèrent plusieurs fois le droit, soit de nomination, soit au moins de présentation auxdites fonctions. Un autre point qui donnait matière à contestation, était la question de savoir, si les fonctions d’échevins étaient compatibles avec celles de syndic.
Toutes ces difficultés furent tranchées par l’art. 35 du réglement du 2 avril 1764 qui porte : « Nous déclarons incompatibles les emplois d’échevin et de