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Page:Ferry - Balzac et ses amies, 1888.djvu/62

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IV

Balzac et la duchesse d’Abrantès. — Une camaraderie littéraire. — Portrait de Balzac par lui-même. — L’Avoué de madame Junot. — Une mort pénible.


La duchesse d’Abrantès fut aussi pour le romancier, une amie affectueuse dans les mauvais jours. Elle était très liée avec Sophie Gay ; ce fut dans son salon qu’elle rencontra et connut Balzac. Leurs natures sympathisant ensemble, une bonne et franche camaraderie littéraire s’établit entre eux. La duchesse d’Abrantès — ou madame Junot, comme on l’appelait plus ordinairement, — comptait environ quinze ans de plus que l’auteur de /« Comédie Humaine. Elle avait la quarantaine à l’époque de leur rencontre ; elle gardait encore dans sa personne des vestiges de jolie femme : une taille mince, des traits