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Arthur ! oh ! je voudrais faire un pas jusqu’à toi....

Mais non ; je resterai. Tu le veux ; je le doi(s).

D’ailleurs, n’ai-je pas vu ton sourire à tes frères ?

Si l’on peut s’étonner de tes moeurs singulières,

Dans leur franchise au moins l’on rencontre un abri ;

Et, plein d’un noir projet, tu n’aurais pas souri. »


Et par ce doux penser, Maria rassurée,

De son mal un instant se trouve délivrée.

Puisse-t-elle long-temps conserver ce repos !

Paix et calme à son coeuf ! Pour nous, des chants nouveaux ;

Le sombre châtelain, le rêveur solitaire,

Arthur va dévoiler son terrible mystère.


Dans un toste chacun à l’envi s’est mêlé.

La coupe héréditaire a déjà circulé,