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Page:Fertiault - Arthur, 1837.djvu/38

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Et, d’un vin généreux leur portant le breuvage,

Échauffé leur esprit et trempé leur courage.

Seul, et de sa raison ménageant la vigueur,

Arthur a tempéré l’enivrante liqueur :

« Ce jour est beau pour nous, frères ; que vous en semble ?

Vous souvient-il d’un jour qui nous ait vus ensemble

Au milieu d’un plus large et plus noble festin ?

Quand vos yeux ont-ils vu de plus riche butin ?

Cet or, qui sur la soie en guirlandes s’étale ?

Ces feux éblouissants qui remplissent la salle ?

Ces laines, ces tapis ruisselant sous vos pieds ?...


UN DES FRÈRES.

Nous avons par ce jour bien des jours oubliés.


PLUSIEURS.

Oh !frère !


ARTHUR.

N’est-ce pas que cette fête est belle ?