Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/131

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FERRAILLON, sans conviction.

Oui !… Il vaudrait peut-être mieux que ce fût plutôt la femme qui…

FINACHE.

Je ne vous dis pas, mais enfin, quand on ne peut pas ; il vaut encore mieux que ce soit le mari.

FERRAILLON.

Évidemment !… Évidemment !… (Changeant de ton.) Alors, si je pouvais la faire assurer, la pauvre chérie, de façon qu’à sa mort…

FINACHE.

Elle ! ah ! diable ! cinquante-deux ans !… si c’était vous, ce serait beaucoup moins cher.

FERRAILLON.

Oh ! mais moi, si vous voulez ! pourvu qu’à sa mort…

FINACHE.

Ah ! non ! non !… Alors, dans ce cas-là, c’est à la vôtre que…

FERRAILLON.

À la mienne ! Ah ! mais non, alors ! non ! comme ça, ça ne m’intéresse pas du tout.

FINACHE.

Enfin, nous verrons à trouver une combinaison ; venez toujours nous voir.

FERRAILLON.

Quand ?

FINACHE.

Tous les matins ; vous me trouverez de dix à