Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/136

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lette.) C’est une vicieuse !… (Haut.) Voici le cabinet de toilette, avec eau chaude, eau froide, bain, douche…

RAYMONDE, agacée.

Bon ! bon ! Je n’ai pas l’intention d’habiter.

FERRAILLON, s’inclinant légèrement.

Oui, madame. (Remontant au lit.) Enfin, là, — très important à noter — en cas de flagrant délit, j’appelle l’attention de Madame : de chaque côté du lit, un bouton…

RAYMONDE, passant à droite.

Mais, enfin, c’est bien !… je m’assurerai moi-même… Veuillez me laisser, monsieur.

FERRAILLON, interloqué.

Mais Madame…

RAYMONDE.

Je n’ai plus besoin de vous.

FERRAILLON.

Ah ?… bien, madame… (Il gagne la porte et au moment de sortir.) Madame, votre serviteur.

RAYMONDE, nerveuse.

Au revoir, monsieur ! au revoir.

FERRAILLON, en refermant la porte sur lui.

C’est une maîtresse à la grinche !

RAYMONDE.

Cet homme est d’un manque de tact !

FERRAILLON, apercevant Poche qui redescend avec son crochet vide.

Eh ! Poche !