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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/149

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RAYMONDE, entraînée par la tournette.

Ah ! mon Dieu, au secours !

TOURNEL, qui ne voit pas le jeu de scène auquel il tourne le dos et se méprenant aux cris de Raymonde.

Oui, vous pouvez crier « au secours », ça m’est égal ! (Triomphant au public.) Ça y est ! je la tiens, elle est à moi ! (Il saute comme un fou sur le lit où il s’attend à trouver Raymonde et ainsi, couché pour ainsi dire sur Baptistin, il se met à l’embrasser.) Oh ! Raymonde ! Ma Raymonde !


Scène VII

TOURNEL, BAPTISTIN, puis RUGBY, puis POCHE.
TOURNEL, sautant hors du lit, à la vue de Baptistin.

Ah !

Affolé, ahuri, ne comprenant rien à ce qui lui arrive, pendant un bon moment il va, vient comme un écureuil en cage avec des regards effarés, à droite, à gauche, au lit, au public, comme un homme qui a littéralement perdu le nord.

BAPTISTIN, entonnant son refrain coutumier.

Oh ! mes rhumatismes !

TOURNEL, retrouvant sa salive.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

BAPTISTIN.

Mes pauvres rhumatismes !