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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/162

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RAYMONDE.

Veuillez je vous prie nous dire qui est monsieur ?

Elle indique Poche qui vient de sortir de la chambre.
TOURNEL.

Oui !

FERRAILLON, regardant du côté indiqué et bondissant sur place.

Poche !

POCHE, à Raymonde et à Tournel.

Là !

RAYMONDE et TOURNEL, se regardant ahuris.

Poche !

FERRAILLON, marchant sur lui.

Poche ici ! et une bouteille à la main ! (Le saisissant par le bras droit et lui allongeant un coup de pied à chaque épithète ce qui fait tourner Poche autour de lui comme autour d’un pivot et finit, au dernier coup de pied, par le ramener à sa place primitive.) Ah ! animal ! Ah ! brute ! Ah ! poivrot !

À chaque coup de pied, Poche, toujours tenu par le bras, saute en l’air en poussant un « oh ! » auquel Tournel et Raymonde qui se tiennent serrés l’un contre l’autre, répondent par un oh ! semblable accompagné d’un petit sursaut comme s’ils recevaient le coup en même temps.

POCHE, à peine lâché par Ferraillon, à Raymonde et à Tournel.

Là ! Vous voyez ce que je vous disais !

FERRAILLON, lui arrachant le litre des mains.

Voilà que tu recommences !

TOURNEL et RAYMONDE.

Hein ?