Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/170

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RUGBY, dos au public et face à Camille, ce dernier un peu au-dessus.

Ah, goddam !

Il lui envoie un coup de poing en pleine figure.
CAMILLE.

Oh ! (Nouveau coup de poing qui lui fait cracher son palais. Parlant dès lors comme au premier acte.) Oh ! mon palais ! J’ai perdu mon palais !

Il veut redescendre pour le ramasser.
RUGBY, le saisissant à bras-le-corps et l’emportant dans la pièce de droite troisième plan.

But get away, I say !

CAMILLE, emporté par Rugby.

Mon palais ! Je veux mon palais !

RUGBY, le jetant comme un paquet dans la pièce où il disparaît.

Here you are ! (Traversant la scène dans la direction de sa chambre.) Have you never seen anybody with so much chick ? (Entrant dans la chambre.) Oh ! it’s here I am, my darling !

La porte se referme ; à peine a-t-il disparu qu’Étienne surgit en scène venant du fond.


Scène IX

ÉTIENNE, puis EUGÉNIE.
ÉTIENNE, tout en descendant en scène.

Eh ! bien ! Il n’y a donc personne dans cet hôtel ?… (Son œil à ce moment tombe sur le palais de Camille qui est à terre près de lui, il le regarde, puis le pousse du