Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/78

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TOURNEL.

Non !… C’est-à-dire, il m’avait bien semblé m’apercevoir un moment… mais je croyais que c’était à moi, alors… !

CHANDEBISE.

Ah ! vraiment, tu… ? (Brusquement.) Oh ! mais triple idiot que je suis !… évidemment !… évidemment !

TOURNEL et FINACHE.

Quoi ?

Finache se lève.
CHANDEBISE.

Ce n’est pas moi qui lui ai tapé dans l’œil ; c’est toi !

TOURNEL.

Moi ?

CHANDEBISE.

Mais dame !… c’est toi qu’elle a pris pour moi ! Et comme on a dit mon nom en désignant la loge, naturellement, comme elle ne regardait que toi… !

TOURNEL, fat.

Tu crois ?

CHANDEBISE,

Parbleu !…

TOURNEL, même jeu.

Ah ?… peut-être ! Oui !

CHANDEBISE.

Mais regarde-moi ! Est-ce que je puis inspirer des béguins, moi ?… tandis que toi, mais