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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/97

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RAYMONDE, passant devant Lucienne pour aller à Homénidès.

Oh ! Bonjour, M. Histangua !

HOMÉNIDÈS, idem

Bonchour, madame… Çâ vâ bien, oui ?… lé mari ?

RAYMONDE.

Mais oui, merci.

HOMÉNIDÈS.

Les enfants ?

RAYMONDE.

Mais… je n’en ai pas.

HOMÉNIDÈS.

Ah ? Ah ?… Dommage !… Bueno ce sera pour une autre fois.

RAYMONDE, riant.

Évidemment ! évidemment !

LUCIENNE, qui l’observe depuis un instant.

Qu’est-ce que vous avez ?

HOMÉNIDÈS, avec une rage contenue.

Yo n’ai rien, quoi ? Yo n’ai rien…

LUCIENNE, peu convaincue,

Ah ?… Je sors avec Raymonde ; vous n’avez pas besoin de moi ?

HOMÉNIDÈS, id.

Non, non ! Allez, yo vous prie… Allez !

LUCIENNE.

Alors, au revoir.

RAYMONDE.

Au revoir cher Monsieur.