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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/98

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HOMÉNIDÈS, rageur.

Au revoir madame ! au revoir !

LUCIENNE, qui veut en avoir le cœur net.

Qué tienes, quérido mio ? qué té pasa ? por que me haces una cara asi ?…

HOMÉNIDÈS, d’autant plus nerveux qu’il veut persuader qu’il n’a rien.

Te aseguro que no tengo nada.

LUCIENNE.

Ah ! Jesus ! Que caractèr tan insouportable que tienes !…

Elles sortent.
HOMÉNIDÈS, aussitôt les femmes sorties, éclatant.

Oh ! Sin vergüenza ! Oh ! la garça ! la garça ! la garça ! (Il est arrivé à l’extrême droite quand on entend tambouriner à la porte de droite, premier plan. — Bondissant jusqu’à la porte.) Assez là, ou yo tire !

Le bruit cesse. Il remonte nerveusement par la droite.
À ce moment paraît Tournel à la porte du fond droit.
TOURNEL (1), au fond, à Homénidès.

M. Chandebise n’est pas là ?

HOMÉNIDÈS, à part, serrant les dents.

L’autre à présent, lé Tournel ! (Haut, et avec des sourires sous lesquels on sent l’envie de mordre.) Non, Mossieur, non ! il n’est pas là.

TOURNEL, sans s’apercevoir de l’état d’Homénidès.

Ah ! bien, si vous le voyez, ayez l’obligeance de lui dire que j’ai laissé toutes les pièces sur le bureau ; il n’aura qu’à relever les noms.

HOMÉNIDÈS, bien face à Tournel.

Oui, mossieur ! oui.