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Chanal, indiquant la botte d’asperges qu’il a toujours sous le bras.
Mais dépose donc ça !… De quoi as-tu l’air ?
Coustouillu.
Hein ? ah ! vivi.
Il retire la botte de dessous son bras, regarde à droite et à gauche où il peut la déposer et finit par la tendre à Hubertin.
Chanal.
Mais pas à monsieur !
Coustouillu, ne sachant que dire.
Hein ! oui… C’est des euh ! des… des branches, (Se reprenant.) des… des asperges.
Chanal.
Merci ! Je vois bien, je n’avais pas pris ça pour des cannes à sucre ! En voilà une idée de se promener avec ça !
Francine.
Vous aimez donc à ce point les asperges, monsieur Coustouillu ?
Coustouillu, bien angoissé.
Non.
Chanal.
Alors quoi ?
Coustouillu, perdant complètement pied.
Hein ? Euh ! oh ! t’sais c’est… c’est pour… !
Chanal, sans pitié.
Ah ! oui, oui ! pour te donner une contenance.
Coustouillu.
Voilà !… vi !