Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/35

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Francine, riant et gentiment.

Déposez donc votre chaise, monsieur Coustouillu.

Coustouillu, confus.

Oh ! pardon !

Il va déposer la chaise.
Chanal, à part.

Quel type !

Coustouillu, qui est redescendu, à Francine.

Madame… ! (Il lui donne une vigoureuse poignée de main. Allant à Chanal et lui baisant la main.) Cher ami…

Chanal, narquois.

Non, mon vieux, c’est le contraire.

Coustouillu.

Oh !

Il fait mine de retourner à Francine.
Chanal.

Non, va, ça va bien ! (Le faisant passer (3) pour le présenter à Hubertin qui, depuis l’entrée de Coustouillu est resté bouche bée devant la scène qui se joue devant lui.) Tiens, je te présente monsieur Hubertin qui désire vivement faire ta connaissance.

Coustouillu, enchanté de cette diversion.

Ah ? Aha ?

Hubertin.

Certes ! Permettez-moi, monsieur, de me dire un de vos plus fervents admirateurs.

Coustouillu.

Aha ? Vivi !