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Scène V.
COUSTOUILLU, HUBERTIN, puis FRANCINE.
Coustouillu, toujours debout derrière le piano, attend bien que les deux personnages soient sortis ; alors, se ressaisissant brusquement, il lance comme un regard de défi dans la direction d’Hubertin, donne un bon coup de poing sur le couvercle du piano, puis, allant droit à Hubertin et lui mettant son doigt presque sous le nez, avec une rage débordante.
Coustouillu.
Vous devez me prendre pour un imbécile, hein ?
Hubertin, ahuri de cette sortie intempestive.
Moi !
Coustouillu, gagnant la gauche en arpentant la scène.
Si, si, je sais ce que je dis (Faisant demi-tour sur place.) Eh ! bien il est possible que j’aie pu en avoir l’air ; mais vous saurez que je ne le suis pas.
Hubertin.
Mais monsieur, jamais, je vous assure !…
Coustouillu, esquissant à nouveau son mouvement vers la gauche.
Oui, oui ! ça va bien ! (Revenant sur Hubertin.) Eh bien ! je vous montrerai, moi, que je ne suis pas un imbécile… Je voudrais que quelqu’un