Page:Feydeau - La petite révoltée, 1880.djvu/14

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Que je voudrais qu’on me marie,
Pour pouvoir être libre enfin !
Rester fille, Dieu ! quelle vie !
Quand donc en verrai-je la fin !

Au moins lorsque je serai dame,
Mon mari me traitera mieux !
Un bon époux, je le proclame,
Est le plus grand bienfait des cieux !

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Non, mais que peuvent-ils bien faire ?
Ce vieux est des plus indiscrets
De tenir si longtemps ma mère
Pour lui raconter ses secrets.

Que peut-il avoir à lui dire ?
Cela m’intrigue franchement !
S’il voulait que je me retire,
C’est que c’était intéressant !

Si j’écoutais par la serrure ?…
Quoi ! c’est un moyen excellent.