Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/104

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La Comtesse, poussant un cri de détresse.

Mon Dieu ! mais c’est Maurice !

Le Marquis et Huguette, tressaillant.

Maurice !

La Comtesse.

Oui, oui, je reconnais son maillot.

Le Marquis, quittant la longue-vue.

Oui, c’est Maurice !

Huguette, répétant angoissée.

Maurice !

La Comtesse.

Mon Dieu ! mon Dieu ! mon enfant ! Mais il est fou ! (Courant comme une folle vers le hall.) Maurice !… Maurice !…

Le Marquis.

Voyons, Solange, un peu de sang-froid.

La Comtesse.

Mais tu ne vois pas que les flots l’entraînent ! Maurice ! Maurice ! (Elle sort, suivre du marquis. Arrivée dans le hall.) Luc ! Luc ! tout le monde ! Vite ! Venez tous, M. Maurice est en train de se noyer… Maurice ! Maurice !

Elle disparaît par le fond, suivie du marquis.
Huguette est restée affalée, sans forces contre le chambranle de la baie.

A peine le marquis et la comtesse sont-ils sortis depuis quelques secondes que l’on voit dans le hall, surgir en trombe, Luc suivi des deux valets de pied ; ils traversent, affolés, avec des "ah ! mon Dieu ! quelle catastrophe ! qu’est-ce qui se passe ?… vite d