Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/128

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La Comtesse, la faisant rasseoir.

Eh quoi ! vous songez déjà à nous quitter ?

Etiennette.

Mais oui, madame.

La Comtesse, avec hésitation.

Ecoutez, madame !… vous… vous auriez désiré louer ce petit pavillon… ?

Etiennette.

Oh ! madame ! ne revenons plus sur ce caprice d’un moment dont vous m’avez fait comprendre toute l’outrecuidance.

La Comtesse.

Mais du tout madame. J’ai réfléchi et après tout…, tout bien pesé…, je ne vois pas pourquoi…

Etiennette.

C’est trop aimable madame. Mais non !… d’ailleurs, ce n’eût été que pour l’année prochaine, ainsi… !

La Comtesse, bien naïvement.

Oh ! comme c’est tard !…

Etiennette, étonnée.

Tard ! pourquoi ?

La Comtesse, id.

Mon fils sera au régiment à ce moment.

Etiennette, qui n’y entend pas malice.

Ah ! monsieur votre fils sera… ?