Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/129

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La Comtesse.

Oui, madame ! Penser qu’on crée des êtres pour en faire de la chair à canon… !

Etiennette, pousse un soupir approbatif puis après réflexion.

Oh !… en temps de paix.

Guérassin.

C’est moins dangereux.

La Comtesse.

C’est ce qui me console.

Etiennette, se levant.

Mais madame, je ne voudrais pas abuser… et si, avant de partir, vous m’autorisiez à exprimer ma reconnaissance à monsieur votre fils…

La Comtesse.

Mais comment donc ! Il sera trop heureux !… Il doit être prêt ; je vais le chercher.

Elle remonte vers la chambre de son fils.

Etiennette, suivant la comtesse par une passade arrondie.

Comment vous remercier madame…

La Comtesse.

Mais voyons… !

Elle sort, Guérassin est passé à gauche au moment où Etiennette est remontée.