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Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/130

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Scène XXV


Les Mêmes, moins la Comtesse

Etiennette, une fois la porte refermée, descendant vivement vers Guérassin et avec transport.

Ah ! Guérassin ! Guérassin ! Ce garçon, depuis qu’il m’a serrée dans ses bras, depuis que j’ai éprouvé son étreinte vigoureuse, tandis qu’il me disputait aux flots… ! Ah ! je ne sais pas, Guérassin !… Jamais je n’ai été serrée comme cela !

Guérassin, faisant claquer sa main sur sa cuisse.

Allons, bon !

Etiennette.

Vois-tu, en une minute, en une seconde, j’ai senti que celui-là c’était mon homme ! je lui appartenais.

Guérassin, attestant le ciel.

Elle devient folle !

Etiennette.

Guérassin ! je n’ai jamais éprouvé cela !