Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/145

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Musignol, avec un ricanement rageur.

Ah ! qu’est-ce que je disais ! hein, Guérassin ? Qu’est-ce que je disais ?

Guérassin, gagnant la gauche.

Eh ! bien, mon ami, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ?

Il s’assied en face de Cléo dans le fauteuil, dos au public, près de la cheminée.

Paulette.

Allons, voyons, voyons !

Musignol.

Je savais bien que si tu étais ainsi changée à mon égard, c’est que tu avais abusé de mon absence pour me tromper.

Cléo, le rappelant à l’ordre.

Oh ! Musignol !…

Musignol.

Parfaitement !

Etiennette.

Te tromper. Ah ! non, mon ami, je ne t’ai pas trompé ! Si ce n’était que cela, tu n’aurais constaté aucun changement en moi !

Musignol.

C’est exquis !

Etiennette.

Non, le sentiment qui m’étreint