Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/200

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La Comtesse.

Oui, évidemment !… à première vue cela a l’air d’un paradoxe ; mais il paraît qu’en la matière, le trop est aussi préjudiciable que le pas assez !… Oh ! ces enfants quelle cause de souci !… Il a de la neurasthénie, comprenez-vous ? La sève,… la nature, le… le bourgeon, je ne sais comment vous expliquer… ! (Bien ingénument.) Il faut qu’il marche !

Eugénie, un coup au cœur.

Oh !

Etiennette, se rejetant en arrière, estomaquée.

Comment ?

La Comtesse, vivement.

Ce n’est pas moi qui parle, c’est le docteur ! une façon de dire qu’il faut que… que…

Etiennette.

Oh ! je comprends.

La Comtesse, avec une admiration pleine d’humilité.

Ah ! vous comprenez ! Comme vous êtes instruite ! Moi, sur le moment, je ne comprenais pas. Eugénie non plus. (Eugénie pince les lèvres.) Mais quand on m’a mis les points sur les i !… (Avec émotion.) Ah ! madame de Marigny, vous ne savez pas ce