Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
240
LE BOURGEON
mille arrivent pendant ce temps, dis-leur que je suis à deux pas, chez la Marie-Jeanne qui est accouchée ce matin ; qu’on veuille bien m’attendre, le temps que tu viennes me chercher.
LA MARIOTTE.
Voilà donc où il va passer, notre vin : chez la Marie-Jeanne, une fille-mère !
L’ABBÉ., corrigeant.
Une mère, c’est tout ce que j’ai à savoir ! et une mère qui a d’autant plus besoin de moi que la place du mari est vide à son chevet, par conséquent… !
LA MARIOTTE.
C’est bon, allez. Tout ce que je dirai ou rien…
L’ABBÉ.
Tu es bien aimable de me donner la permission.
- Il remonte. La Mariotte hausse les épaules et pendant ce qui suit rentre dans le presbytère en emportant ses ustensiles de ménage.
JEAN-LOU, tout en passant les bretelles de son crochet.
Je peux disposer, monsieur l’Abbé ?
L’ABBÉ., au fond.
Oui !… Ah ! Et puis, si tu vois ton oncle,