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LE BOURGEON

mille arrivent pendant ce temps, dis-leur que je suis à deux pas, chez la Marie-Jeanne qui est accouchée ce matin ; qu’on veuille bien m’attendre, le temps que tu viennes me chercher.

LA MARIOTTE.

Voilà donc où il va passer, notre vin : chez la Marie-Jeanne, une fille-mère !

L’ABBÉ., corrigeant.

Une mère, c’est tout ce que j’ai à savoir ! et une mère qui a d’autant plus besoin de moi que la place du mari est vide à son chevet, par conséquent… !

LA MARIOTTE.

C’est bon, allez. Tout ce que je dirai ou rien…

L’ABBÉ.

Tu es bien aimable de me donner la permission.

Il remonte. La Mariotte hausse les épaules et pendant ce qui suit rentre dans le presbytère en emportant ses ustensiles de ménage.
JEAN-LOU, tout en passant les bretelles de son crochet.

Je peux disposer, monsieur l’Abbé ?

L’ABBÉ., au fond.

Oui !… Ah ! Et puis, si tu vois ton oncle,