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Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/302

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LE BOURGEON
LE MARQUIS.

Trop !… Elle a trop aimé !

EUGÉNIE.

Le Christ a pardonné à la Magdeleine, mais il ne l’a pas épousée.

MAURICE.

Et puis enfin, il y a une chose qui est au-dessus de tout ça ! Entre Étiennette et moi, il y a eu le péché et dans un cas pareil, c’est le devoir de l’homme de réparer par le mariage.

LE MARQUIS, les bras au ciel.

Maison as-tu pris ra ?

MAURICE, indiquant l’abbé.

Monsieur le curé me le confirmait encore tout à l’heure.

L’ABBÉ, qui se sentant à nouveau interpellé, en a marqué sa contrariété par une moue ennuyée.

Permettez, je ne savais pas que dans l’espèce il s’agissait d’une personne qui…

LE MARQUIS.

Mais parbleu !… Ah ! si c’était une jeune fille que tu eusses détournée, bon !

L’ABBÉ, approuvant.

Voilà !

LE MARQUIS.

Mais madame de Marigny !…